« Chacun de nous quitte la vie avec le sentiment qu’il vient à peine de naitre.”
Epicure
Epicure était un philosophe matérialiste et atomiste, c’est-à-dire qu’il portait une attention particulière à la matière, cette matière constituée d’atomes, de l’infiniment petit. Pour arriver à ce degré de connaissance, il fallait prendre le temps d’observer et d’analyser la nature bien évidement mais aussi la vie et surtout l’humain au sein de tout cela.
Tout ceci nous est détaillé chez Lucrèce dans son œuvre majestueuse « De rerum natura » un écrit somptueux alliant poésie, science et philosophie. Ce chef-d’œuvre rend un hommage certain à notre Epicure dont Lucrèce fut le disciple.
Beaucoup voit dans la philosophie épicurienne une philosophie de la jouissance et du plaisir extrême. Imaginant des grands banquets fournis à outrance, ou encore une forme de jouissance quelle que soit la nature de celle-ci. Or il n’en est rien, la philosophie d’Epicure s’apparente plus à de l’ascétisme. L’important est de ne pas souffrir, d’avoir une connaissance de soi et de son corps, d’éviter les situations d’inconfort, en d’autre terme atteindre l’ataraxie (la paix de l’esprit).
Nous avons beaucoup à apprendre des penseurs antiques et tout particulièrement d’Epicure à mon sens. Malgré sa mauvaise santé, il se soucie des autres et de leur bien-être, il nous laisse peu d’écrits mais nous pouvons lire « La lettre à Ménécée » un écrit pour son disciple qui est une méthode pour atteindre le bonheur.
Voici quelques petits conseils de lecture pour les amoureux de la philosophie ou tout simplement pour ceux qui sont tourné vers l’autre.
Mirella Ghisu
« Le plus grand plaisir pour le corps consiste à ne pas souffrir, et pour l’âme, à être sans trouble ».
Epicure